Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement et le revitaliser. Coopérer, le cœur de l’ODD 17. Extraits de la chronique de Sophie Chassat dans Le Point.
Le 25 septembre dernier, l’ONU a célébré le 6e anniversaire des Objectifs de Développement Durable, référentiel qui recense les enjeux majeurs du monde contemporain pour lesquels les États mais aussi les entreprises sont appelés à agir à horizon 2030 : pas de pauvreté (ODD 1),… inégalités réduites (ODD 10), … mesures relatives à la lutte contre le réchauffement climatique (ODD 13)…
Le succès de cette matrice internationale est indéniable et nombreuses sont aujourd’hui les entreprises à l’utiliser pour définir, piloter et mesurer leurs engagements en matière de contribution sociale et environnementale. […]
Un des freins principaux à la coopération est l’idée que si moi je collabore, l’autre pourrait bien être tenté de ne pas le faire … Un mathématicien, Anatol Rapoport, a cependant donné une solution toute simple à ce problème.
Toujours, il faut commencer par coopérer, c’est le présupposé, puis il faut ensuite tout simplement se caler sur le comportement de l’autre : s’il coopère, je coopère ; s’il trahit, je trahis ; s’il re-coopère, je re-coopère, etc. La sanction est immédiate en cas de non-coopération de l’autre, mais l’oubli l’est tout autant en cas de collaboration réactivée car cela sert un intérêt commun.
Un critère efficace et pragmatique pour engager des élans collectifs plus que jamais nécessaires si nous souhaitons tenir l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable !
