La raison d’être d’EDF : « Construire un avenir énergétique neutre en CO2 »

La raison d’être d’EDF : “Construire un avenir énergétique neutre en CO2, conciliant préservation de la planète, bien-être et développement, grâce à l’électricité et à des solutions et services innovants”

Face à la crise climatique, la raison d’être d’EDF (détenu à près de 84 % par l’État) met la transition énergétique au coeur du progrès de la société par une énergie plus efficace, plus respectueuse de la planète et plus accessible. La conciliation des luttes contre le changement climatique et contre les inégalités sociales est centrale dans le projet d’entreprise d’EDF, entreprise publique et acteur majeur du service public de l’énergie :

De toutes les énergies, l’électricité, parce qu’elle est un bien de première nécessité, doit être accessible à tous et sur tous les territoires. C’est aussi l’énergie du progrès dans un monde de plus en plus numérique. […]. Forte des valeurs de service public, EDF s’engage pour cet avenir énergétique juste, innovant et durable.

Tribune d’Alexandre Perra (directeur exécutif Groupe chargé de l’innovation, la RSE et la stratégie)

La raison d’être d’EDF : « un moteur pour l’entreprise »

En 2019, la loi PACTE était fraîchement adoptée quand le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire appelait les entreprises dont l’État est actionnaire à se doter d’une raison d’être.

C’est donc en pleine crise sanitaire que les actionnaires ont fait le choix (à 99,99%) d’inscrire cette raison d’être dans les statuts le 7 mai 2020. Cette raison d’être s’inscrit dans le cadre plus large du déploiement de la stratégie Cap 2030. Elle repose sur 3 piliers que sont l’innovation, le bas carbone et l’international.

La construction d’un avenir énergétique neutre en CO2 doit permettre au Groupe de relever le double défi de l’ambition de neutralité carbone pour la France comme l’Union européenne tout en participant à la reprise économique.

Là encore, la raison d’être est un projet de conciliation : faire de son impact socio-environnemental un actif de performance du Groupe et de croissance en France et en Europe.

La raison d’être d’EDF : le fruit d’une large consultation au sein du Groupe

Cette raison d’être est le résultat d’une consultation interne organisée de février à septembre 2019 (avant l’adoption de la loi PACTE et la reconnaissance en droit des « sociétés à raison d’être » au sens de l’article 1835 du code civil). À travers les différents sites, près de 4 000 collaborateurs ont contribué à façonner les principes d’identité et de d’avenir d’EDF.

Si certaines parties-prenantes, notamment des syndicats, ont regretté l’absence de mention à la mission de service public de l’électricien, son P-DG a rappelé que cette spécificité n’en était pas moins déjà inscrite aux statuts d’EDF.

De la raison d’être d’EDF à la raison d’agir : le renouvellement des actifs et des modes de financements

L’ambition de neutralité carbone d’EDF se manifeste dans les actions concrètes du Groupe aussi bien dans ses choix d’investissements que dans son mix énergétique.

EDF possède un objectif de doublement des capacités d’énergies renouvelables installées de 2014 à 2030 pour atteindre 50GWe. La société souhaite que ces investissements aient un impact social positif comme en témoigne l’ouverture d’un financement participatif pour la construction de Lux, une centrale photovoltaïque en Côte-d’Or. Une levée de fonds sociétale qui offre la possibilité à la population locale d’investir dans le projet et d’en devenir des acteurs à part entière

Pour Sarah Friedrich, chef de projets chez EDF Renouvelables :

Ce parc solaire est le fruit d’un travail de co-construction entre les citoyens, le territoire et EDF Renouvelables, et marque la volonté des communes de s’engager dans les énergies renouvelables. Un nouveau projet qui conforte l’objectif d’EDF Renouvelables d’accompagner durablement la région dans sa transition énergétique.”

L’impact environnemental du groupe est également au cœur de la raison d’être du groupe. Cela se traduit par exemple par la fermeture de 23 unités au fioul et au charbon en France sur la période 2010-2019.

Ces fermetures de centrales excessivement polluantes sont souvent assorties de nouveaux projets plus innovants comme dans le cas britannique où la fermeture définitive d’une centrale dans le Kent laissera place à trois nouveaux projets évalués à 21,8 milliards d’euros.